Nice to meet you - Ft Oswald Foster |
Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Dim 4 Juin 2023 - 16:42 ✷ @Oswald Foster ✷ Nice to meet you J e suis un peu stressée de me retrouver en plein cœur d’une classe de lycée pour présenter mon parcours de doctorante et mes recherches. Mon haptophobie en est la principale cause. J’ai même l’impression que je vais rentrer dans une fosse à lions d’adolescents qui vont me manger tout cru. Cette exposition est à l’initiative de Talos, le directeur de l’université du même nom. « Tu dois considérer que cela sera un excellent exercice pour parler en conférence ». C’est comme cela qu’il avait présenté la chose. D’un signe de main, il avait balayé tous mes contre arguments. Il était peine perdue de chercher à le convaincre. La rencontre est de beau matin, un vendredi la veille du week end. Madame Stuart, professeure de sciences, m’a gentiment reçu. Elle est proche de la retraite avec une longue carrière dans l’enseignement. Quand je l’écoute, je ressens toute sa passion pour enseigner, qui est restée forte malgré toutes ces années. Elle me fait penser un peu à ma grande tante, hélas décédée, qui avait l’art de transmettre ses connaissances. Je ne suis pas sûre d’être aussi douée même si mes études scientifiques me passionnent tout autant. Rigoureuse, j’ai bien sûr préparé mon intervention à l’avance, prenant très au sérieux cette intervention. Madame Stuart me fait rentrer dans la classe. Les élèves se lèvent comme il est dans les usages de politesse. Mon regard se pose sur eux pour commencer à les jauger. Je me suis un peu renseignée avant sur le lycée qui a une bonne côte. Il accueille des élèves de tout milieu. Son directeur que j’ai aussi rencontré ne m’a pas fait aussi bonne impression que la professeure de science. Disons trop mielleux comme je peux le ressentir avec d’autres comme par exemple quand je représente ma société L&L&L dans des soirées de gala. Comme je compte parmi les familles les plus riches de New Providence, j’attire forcément des courtisans qui pratiquent l’art de la flatterie. S’ils savaient comme je suis peu réceptive à cela ! J’entends une adolescente un peu excitée passer les mots à ses voisins que je suis la gardienne Mystra. Même sans mon costume, elle m’a reconnue. C’est limite si elle va me demander un autographe. La professeure remet un peu d’ordre avec son autorité naturelle. J’affiche un grand sourire car je trouve finalement l’accueil plutôt chaleureux. - Bonjour tout le monde. Je m’appelle Lilly Larson, doctorante à l’université de Talos. Le but de cette rencontre est de vous exposer mes recherches et mon parcours. Et qui sait peut-être éveiller chez vous l’envie voire une même vocation dans une science quelconque. Peut être que se cache parmi vous un futur inventeur qui révolutionnera nos vies ! Comme fut le parcours de mon père avec ses découvertes en nanotechnologie. Est-ce que vous savez ce que c’est ? Je regarde si quelqu’un lève la main pour répondre à ma question. Personne. Peut-être que je les intimide. Je m’approche d’un ado qui grafouille sur un livre. - Tu sais peut être ? |
Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Dim 4 Juin 2023 - 18:26 @Lilly Larson Ce n'était que tout récent qu'Oswald avait obtenu ce bien étrange grimoire. A peine deux jours, pour être exact. Le garçon n'en avait encore parlé à personne, ignorant ce qu'il avait entre les mains et comment y accéder. Bien sur, il avait bien un ou deux amis suffisamment de confiance à qui il aurait pu se confier. Mais il attendait. Il attendait car ce mystérieux livre lui donnait un étrange pressentiment. Il valait mieux qu'il reste discret sur la question jusqu'à en savoir plus. Le souci cependant, c'est qu'il ne savait pas par où ou quoi commencer. Certes, il possédait la clé pour ouvrir la couverture et accéder aux pages du livre. Mais hormis les noms supposés de ses anciens propriétaires, le grimoire n'était écrit que dans un mystérieux alphabet qu'Oswald n'avait jamais vu. Il était allé au CDI durant la journée, puis à la bibliothèque de son quartier la veille en fin d'après-midi mais rien n'y fit. Il ne trouva aucun ouvrage qui lui permettrait de traduire ces mystérieux écrits. D'un coté, les bibliothèques proposaient rarement des dictionnaires de traduction d'écrits magiques, de runes et autres alphabets liés à la magie. Le garçon s'était couché tard ensuite, fouillant les forums sur internet, cherchant désespérément à trouver le lien d'un site, ou un post, qui lui permettrait de trouver des indices. Pour le moment, il avait préféré ne rien envoyer sur internet, pour la même raison qu'il n'en avait parlé à personne. Le jeune homme avait cependant pris la peine pour photographier certaines pages et certains passages, de quoi avoir à comparer lorsqu'il retournerait à la bibliothèque. Ce matin là avait lieu une rencontre avec Lilly Larson, doctorante de l'université de Talos. Cela faisait un moment que Madame Stuart, la professeure de science, préparait cette intervention. Elle n'avait cessé de le répéter semaine après semaine que l'éminente madame Larson viendrait présenter ses travaux à la classe et que c'était une chance inouïe. Elle avait insisté sur le fait de lui accorder le meilleur des accueils. Ainsi, comme de bien entendu, peu avant que Lilly ne pénètre dans la classe, c'était des élèves agités qui lui faisaient face. Certains parlaient (fort), d'autres tout bas, certains étaient sur leur portable ou écoutaient de la musique. Des élèves s'amusaient à s'envoyer des mots sur des morceaux de papiers. L'un d'eux vint rebondir sur la tête d'Oswald dont la tête était plongée dans ses bras, sur son bureau. Il somnolait, fatigué de s'être couché tard la veille au soir à faire des recherches. Il releva la tête, l'air endormi et remarqua le papier plié en quatre sur son bureau. Il le déplia alors, tout ça pour voir que le mot n'était qu'une vanne adressée à celui qui la lirait. Oswald entendit des élèves pouffer de rire non loin de lui. Blasé, il chiffonna le mot et le laissa tomber par terre. Madame Stuart appella au silence d'un ton sec, rappelant qu'elle attendait des élèves un comportement EX-EM-PLAI-RE ! Elle refusait que leur invitée ne regrette sa venue et souhaitait qu'elle reparte, persuadée que les élèves du lycée Williams sont l'avenir de cette ville, voir de ce pays. Ainsi, parvenant à se faire entendre, c'est une classa assagie auquel Lilly se confronta. Tous se levèrent, Oswald faisant de même, puis se rassirent à l'unisson. Chacun était préparé à écouter la présentation, mais seuls les élèves passionnés de science n'y voyaient un réel intérêt. Les autres ne faisant mine d'écouter que pour éviter le courroux de leur professeur et d'être envoyés chez le directeur. Pourtant, avant même que Lilly n'eut le temps d'ouvrir la bouche, Marina Lawson, au courant de tous les ragots et de l'actualité, fit une remarque à sa voisine d'un ton trop élevé pour ne pas être entendu. Lilly Larson est membre des gardiens et se fait appeler Mystra. La remarque se répandit comme une trainée de poudre et aviva l'intérêt de tous les élèves de la classe. Tous chuchotèrent et discutèrent et ce qui ne fut qu'un bruit de fond devint petit à petit un brouhaha. Il faut dire que les Gardiens sont célèbres et les élèves avaient ici plus d'intérêt d'avoir une super-héroïne devant eux qu'une doctorante. Oswald était intrigué aussi, posant sa main devant son menton, dévisageant sur l'instant l'invitée avant d'entendre la voix de madame Stuart qui rappela au silence. Lilly Larson commença sa présentation, apparemment charmée par l'ambiance plutôt conviviale de la classe. Elle se présenta d'abord, avant d'aborder les raisons de sa venue : inspirer un ou plusieurs élèves afin qu'il devienne, comme elle ou son père, un inventeur. Elle évoqua les nanotechnologies et interrogea les élèves. Savaient-ils ce que c'étaient ? Les élèves se regardaient, cherchant à savoir qui prendrait la parole pour répondre à la question. Commençant à s'approcher des élèves, comme tout bon professeur qui sait que la proximité peut rassurer, voir intimer les étudiants à participer, le choix de Lilly se fit sur Oswald. Le garçon avait la tête penchée sur son cahier, coude sur la table, et dessinait machinalement dans la marge de son cahier. Il formait avec précision, presque sans s'en rendre compte l'une des lettres runiques de son grimoire. Cela l'obsédait, lui faisant presque oublier l'intervenant qui le sortit de sa rêverie : "EUh ... quoi donc ?" Lorsqu'il sut de quoi on parlait, Oswald hésita, et tenta son coup : "La nanotechnologie ... c'est ... ce serait pas des tout petits robots ... genre minuscule ?" C'était là le mieux qu'il pouvait faire. La science n'était pas réellement son point fort. Il écoutait en classe, mais Oswald était plus intéressé par les matières artistiques ou littéraires. |
Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Ven 9 Juin 2023 - 12:24 ✷ ✷ ✷ Nice to meet you A lors que j'attends la réponse de l'élève rêveur, mon regard est attiré par les dessins qu'il griffonne sur son calpin. Cela m'intrigue car ses dessins ne sont pas communs et m'évoquent quelque chose que je m'efforce de me rappeler, jusqu'à en oublier la question que je viens de poser. C'est toujours énervant de se dire qu'on a déjà vu cela quelque part et qu'on ne s'en souvient plus. Je réalise que l'élève a répondu à ma question et que tout le monde est suspendu à l'attente de ma réaction. Ce même élève a du remarquer que je fixais longtemps ces dessins. Cela pourrait paraître comme de la curiosité mal placée. D'un autre côté, normalement, il devrait plutôt prendre des notes de ce que je raconte. Mais je crois que je faisais pareil à son âge ! Ma tête hoche de façon positive pour approuver sa réponse. - C'est tout à fait l'idée générale. Tu t'appelles ? En passant, tes dessins sont très jolis et originaux, et m'évoquent quelque chose. Cette dernière phrase je la prononce avec un ton plus intimiste pour ne pas en informer toute la classe. - Nano en grec ancien veut dire minuscule. La nanotechonologie consiste donc à créer des structures, dispositifs et systèmes insolubles, dont la taille du composé actif est comprise entre 1 et 100 nanomètres*, soit l’échelle atomique, moléculaire ou macromoléculaire. Dans le secteur pharmaceutique il a développé ce qu'on appelle des nanomédicaments. Ce sont des nanoparticules qui repèrent spécifiquement les cellules malades (cancéreuses, infectées...) et leur délivrent de façon sélective le principe actif encapsulé dans la nanoparticule. Mon père en est l'inventeur, ce qu'il a permis de créer sa société. Ca y est ! Mes souvenirs me reviennent. Je les ai vus dans certains ouvrages de la bibliothèque de ma grande tante, sur le thème de la magie...C'est donc très étonnant qu'un adolescent les connaisse et aussi plutôt dangereux car la magie sans contrôle et discipline peut s'avérer l'être. Je serai donc curieuse de savoir où il les a appris. Je me lance dans un autre exposé, cette fois-ci axée sur ma spécialité qui porte sur la mécatronique. J'en parle avec passion avec l'envie de la transmettre. A la fin de l'exposé, les questions fusent notamment sur la robotique. Entre deux se glisse une question sur mon occupation de gardienne. [color=#9400D3]- Pourquoi j'ai choisi Mystra comme le nom de gardienne ? Mystra est une déesse fictive des romans Forgotten Realms de Greenwood. Elle y est l'incarnation de la magie. En effet, à votre âge, j'adorai m'évader dans cet univers fantastique de dragons, d'elfes et de magiciens. Comme quoi, on peut être scientifique et aussi s'aventurer dans d'autres horizons imaginaires./color] Et personnellement je n'ai jamais opposé magie à la science. J'aurai pu rajouter que ma grande tante est une magicienne et que je l'adorai l'écouter. Qu'est ce qu'elle me manque ! Un bruit strident et répétitif vient de se déclencher. La professeure est la première à réagir. - Ecoutez moi. L'alarme incendie vient de se déclencher. Que tout le monde reste calme. Nous allons respecter la procédure comme on l'a déjà fait en la répétant plusieurs fois. |
Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Dim 11 Juin 2023 - 11:45 @Lilly Larson "Os...Oswald Foster ..." Répondit Oswald d'une voix intimidée face à l'intervenante. Lilly Larson étant une gardienne, cela était déconcertant de se retrouver face à elle, aussi proche. La situation en devint encore plus étrange lorsqu'elle lui susurra tout bas que ses dessins l'intriguaient. A cette remarque, Oswald posa sa main sur les griffonnages, comme s'il se rendait coupable d'un méfait. Il n'avait pourtant rien fait de mal. Il baissa sa tête, grimaçant de sa bouche en cherchant quoi répondre, avant de répondre en regardant à peine la gardienne : "Ce sont juste des dessins ..." Le croirait-elle ? Peut-être, ou pas du tout. Elle était une gardienne après tout, entrainée à percevoir le vrai du faux. Un adolescent comme lui ne pouvait la tromper. Alors que Lilly se redressa pour parler à la classe, Oswald entendit des petits rires étouffés dans sa direction. Même si ses camarades n'avaient pas entendu ce que l'intervenante lui avait dit, le fait qu'elle lui chuchote quelque chose n'était pas passé inaperçu. Il n'en fallait pas plus pour que quelques ados n'en profitent pour se moquer. "Geek" ... "Chouchou" ... Ou autres petites remarques stupides parvenaient, intentionnellement, jusqu'aux oreilles du jeune homme. Oswald, lui, prit la remarque de Lilly comme un avertissement. Non pas elle qui lui disait de faire plus attention à ce qu'elle disait, mais lui qui comprenait qu'il devait faire preuve de plus de discrétion. Abandonnant ses dessins, il ignora les chuchotements et se focalisa sur les mots de l'intervenante, copiant sur son cahier les explications qu'elle offrait à la classe. Il fallait l'avouer, son exposé était intéressant, suffisamment même pour faire oublier un temps toute cette histoire de grimoire. Guérir des maladies à l'aide de nano-machines, cela semblait miraculeux. Mais aussi intéressant soit la nano-technologie, Lilly ne put échapper longtemps à sa renommée, et au fait que les Gardiens étaient un sujet qui fascinaient plus encore les lycéens. Une élève l'interrogea sur sa profession de super-héroïne, se moquant bien de changer le sujet de conversation. Ne se laissant nullement déstabiliser, Lilly expliqua de manière sincère et concise, les origines de son nom. Oswald la regardait. Combien de fois avait-elle répondu à cette question ? Etait-ce celle qu'elle donnait aux journalistes ? Une réponse toute faite, certes très claire, mais qui lui permettait de donner satisfaction aux curieux ? Cela devait être épuisant de toujours répondre aux mêmes questions, ou de toujours être rappelé que quoi qu'elle fasse à l'université, c'est son rôle de super-héroïne qui prévalait. Le portrait qu'elle se donnait la faisait cependant passer pour plus humaine. Oswald esquissa un petit sourire. Ainsi, il partageait une passion avec Mystra. Celle des univers oniriques et fantastiques. Il est vrai que si le garçon n'appréciait pas les insultes tel que "geek" ou "nerd", il n'en restait pas moins un. Soudainement, la présentation fut dérangée par un bruit strident qui prit par surprise la plupart des élèves. Il ne fallut qu'une seconde pour comprendre que ce n'était autre que l'alarme incendie. Avec son ton professionnel et strict, Madame Stuart prit immédiatement les devants. Elle savait que dans ces conditions, elle se devait d'être directe et efficace. Déjà, des élèves soufflaient et d'autres lui répondirent si l'évacuation était nécessaire. Ce n'était probablement qu'un autre entraînement comme ceux des mois derniers. Beaucoup d'élèves préfèreraient ignorer la procédure et continuer d'écouter Lilly Larson. Mais il n'y eut pas de conversation, ou de "mais" qui tenait. Madame Stuart donna l'ordre à tous de se lever et de se diriger, en silence, vers la sortie. Un silence empli de murmures cependant. Les élèves parlaient tout bas, se plaignaient, d'autres étaient ravis de pouvoir sortir de la salle de classe. Oswald, lui, suivit le pas, obéissant. Alors que le groupe passait à coté de Lilly, le garçon la dévisagea. Elle semblait avoir reconnu ses dessins. A présent, cela l'intriguait. Que savait Mystra du contenu de son grimoire ? Possédait-elle la clé du mystère ? Hrp : Je me demande ce que tu me réserves =o. |
Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Dim 18 Juin 2023 - 20:30 ✷ ✷ ✷ Nice to meet you J e suis admirative du sang froid que fait preuve leur professeur face à l'alarme incendie qui résonne dans toute l'école. En effet, paniquer est bien la dernière chose à faire devant un tel danger. Vous allez me faire remarquer que c'est facile pour une personne comme moi de penser cela car je ne crains pas les flammes sous ma forme intangible. J'avoue. De plus ce n'est pas mon premier incendie que je gère. Je suis accoutumée à venir seconder les pompiers pour les éclairer sur la situation et dénicher certaines victimes que la fumée et les encombres empêchent de déceler. C'est là que je me sens des plus utiles car la chasse aux supers vilains n'est pas vraiment ma tasse de thé. Les élèves sont devenus comme par magie silencieux, prenant conscience du danger. Et oui ce n'est pas une simulation. Ils écoutent à la lettre les instructions de leur professeur. A proximité, je ressens leur nervosité - ça va aller si vous suivez tout ce qu'on vous dit... PAN PAN PAN PAN ! Des bruits de pétard se mettent d'un coup à couvrir l'alarme. - A TERRE TOUS ! J'ai reconnu des coups de feu qui ont été tirés dans le couloir à l'ouverture de la porte. La professeur s'est effondrée au sol en passant la porte. Prenant une forme intangible, j'ai volé jusqu'à elle. Elle respire encore. Je le vois à sa poitrine qui se soulève par sa respiration bien qu'elle soit insconciente. Elle a pris une balle au niveau de l'épaule. Un peu plus bas c'était son cœur. Passant la tête sur le couloir, je vois un adolescent armé d'un fusil mitrailleur et d'autres armes à sa ceinture. Le voir me glace le sang même si je suis sous ma forme tangible. Comment un ado de son âge peut il arriver à commettre des actes aussi violents ? Malheureusement les actualités des dernières années ont montré que les attaques d'école par l'un de leurs élèves étaient de plus en plus fréquentes. Certaines élèves crient d'effroi, du genre on va tous mourir... Mon cerveau se met à cogiter dans tous les sens pour trouver un plan d'actions à mener. Pour l'instant, la priorité c'est de tirer la professeur à l'intérieur de la classe pour la mettre à l'abri et fermer la porte avant que l'agresseur arrive. Pour parler, je reprends ma forme tangible d'autant que je vais avoir besoin de toutes mes forces physiques pour tirer la prof. A terre et inconsciente, c'est un sacré poids mort. - Oswald, vient vite m'aider pour la faire rentrer et que d'autres élèves viennent pousser l'armoire jusqu'à la porte pour boucher la porte. Restez accroupis ! Mon regard fixe le jeune homme pour lui inspirer le courage nécessaire et jauger sa détermination. Je compte sur lui car chaque hésitation pourrait avoir de graves conséquences... |
Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Lun 19 Juin 2023 - 14:51 @Lilly Larson L'ambiance changea de tout au tout. Les élèves n'étaient pas plus inquiets que ça, si ce n'est les plus angoissés. Pour beaucoup, une alarme incendie équivalait à une farce, ou un entraînement de la part de la direction de l'école. Bien que dans ce second cas, cela était mal calculé. L'organiser pile au moment de l'intervention spéciale de Lilly Larson sonnait comme une erreur stupide. Oswald y pensa un instant, sans vraiment penser que le danger pouvait être réel. Mais tous obéirent et gardèrent le silence. Leur professeur avait su se faire obéir par le passé, et cela ne changerait pas maintenant. Elle, savait que ce n'était pas un entraînement. De plus, la présence de Mystra imposa le respect de tous et l'obéissance. Ils se souvenaient combien leur professeure voulait donner une belle image de l'établissement. Puis soudain, les tirs éclatèrent. Un, deux, trois et quatre. Déjà, tous les élèves s'accroupirent après un instant d'étonnement soudain. La violence du bruit les intimèrent à ne pas rester debout, comme un réflexe, même pour ceux qui n'avaient jamais fait face à une arme à feu. Les chuchotements devinrent des voix apeurés par la surprise et la réalisation que non, ce n'était pas un entraînement. Oswald avait clairement suivi la même gestuelle que le groupe. Il était assis, les deux mains sur le bureau à coté de lui, les yeux écarquillés par la surprise. Des tirs au lycée ? C'était bien la première fois que cela arrivait dans leur établissement. L'angoisse, mais aussi l'instinct de survie commençait à s'emparer de lui. Son cœur battait plus fort, et ses sens se mirent au diapason, comme tout être humain face à un danger mortel. L'on parlait de réaction combat-fuite. Comme beaucoup d'autres, il remarqua le corps sans vie apparente de madame Stuart. La première pensée fut qu'elle aussi s'était couchée au sol pour sécuriser sa position. Mais la seconde pensée était moins rassurante, c'était celle du constat. Non, leur professeure n'avait pas eu le temps de se mettre à l'abri. Elle avait été touchée par un tireur inconnu. Oswald resta le regard fixe en direction du corps, incapable de bouger, ses deux mains toujours collés au bureau, comme une ancre qui lui permettait de se situer quelque part, de se donner un point de repère. Ce fut la Mystra qui le rappela réellement à la réalité. Elle lui ordonna de venir l'aider à tirer le corps. Pourquoi lui et pas un autre ? Peut-être parce qu'il était le seul élève de cette classe dont elle connaissait le nom. Il hésita, le temps d'une seconde. Pas par peur, mais parce qu'il ne réalisait pas totalement ce qu'il se passait. Il y avait vraiment un tireur ? Quelqu'un venait de tirer à balles réelles sur madame Stuart, et à présent, Lilly Larson faisait au mieux pour sécuriser la scène ? Comment avaient-ils pu passer si vite d'une simple intervention à ce drame ? Il s'approcha finalement, restant en position accroupie, comme si, au moindre mouvement, il serait le prochain à être tiré comme un lapin. Alors qu'il est enfin à proximité, il tend les bras et attrape l'épaule de leur professeur. Madame Stuart n'a jamais été bien grosse, au contraire, elle avait toujours été fine. Pour la sauver, cela aiderait grandement, déplacer son corps ne demandant pas un grand effort. Alors qu'il se plaça pour améliorer sa prise de main, et éviter, sous les consignes de Mystra, de risquer d'aggraver l'état de sa professeure, Oswald ne put s’empêcher à son tour, de regarder par le couloir. Un simple coup d’œil, pour vérifier si le danger était toujours là. Ce fut là qu'il le vit. Un élève, de son lycée. Une seconde seulement, leur regard se croisa et immédiatement, Oswald se retourna et se concentra sur sa professeure. Il était chamboulé, agissant plus dans le feu de l'action que par réel sens du devoir ou sang-froid. Il ignorait ce qui le choquait le plus. Voir le sang se répandre de l'épaule de sa professeure sur le sol, et ses mains ... ou d'avoir reconnu l'élève qui avait tiré à la mitraillette dans les couloirs du lycée. |
Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Mer 28 Juin 2023 - 10:27 ✷ ✷ ✷ Nice to meet you J e suis étrangement zen malgré la gravité de la situation. C'est peut être grâce à toute l'expérience que j'ai acquise depuis que j'ai intégré les Gardiens. De toute façon, j'ai besoin de toute ma lucidité pour affronter un truc impensable, tel qu'un élève vienne armé jusqu'aux dents pour tuer ses professeurs et camarades de classe. Dans quel monde on vit ! D'un ton sec et directif, j'encourage les élèves les moins paralysés par la peur à venir bloquer la porte par tout ce qui leur tombe sous la main comme armoire, table et chaise. Il faut absolument empêcher l'agresseur de rentrer dans la salle sinon cela finirait par un carnage, tous pris comme des rats. Le jeune homme, Oswald, a l'air terrifié à la vue du sang de sa professeure. Il ne faut pas qu'il flanche car j'ai encore besoin de lui pour la sauver. - Oswald c'est super. Tu es très courageux. Avec ton aide, on va réussir à la sauver. Faut juste que j'arrive à bloquer son hémorragie. Peux tu me trouver quelque chose qui pourrait faire office de compresse, comme un vêtement en tissu par exemple. La poignet de la porte bouge. L'agresseur tente de rentrer mais la porte est bien bloquée. Il s'énerve en donnant des coups de pied dedans pour la forcer. Il a l'air enragé. La porte ne cède pas. Heureusement ! Je fais signe aux élèves d'aller maintenant au fonds de la classe et de tenter de sortir par les fenêtres. Au son de ma voix, j'actionne le bracelet ordinateur que je porte à la poignée de ma main gauche. Il fait office de téléphone pour communiquer à l'extérieur et notamment la police et les secours. - Les secours ne devraient pas tarder. Oswald, c'est super ce que tu fais ! Dis, il me semble que tu as pu voir le visage de l'agresseur. Tu le connais ? Tu sais ce qu'il peut le pousser à faire cela ? Sait on jamais mais avec certaines informations il serait peut être possible de le calmer et de le raisonner. Cela ne coûte rien d'essayer. C'est encore un gamin ! Et je crains que les forces de l'ordre ne fassent pas la dentelle en l'exécutant direct pour neutraliser la menace. Tout en discutant, j'apporte les premiers secours à la professeure pour au moins stopper ce sang qui coule de sa blessure en faisant une compresse. Elle respire toujours ! C'est déjà cela. J'en demande beaucoup au jeune homme pour qu'il m'assiste. - Tu vas appuyer sur la compresse de fortune et ne jamais relâcher la pression. Tu n'es pas obligé de regarder. Tiens, raconte moi où tu as appris à dessiner ce que j'ai vu tout à l'heure. C'est très original ! Je vais te dire un petit secret : j'avais une grande tante exceptionnelle, une historienne qui se passionnait pour la magie qu'on peut retrouver dans les légendes comme les sorcières de Thassalie. Tu crois en la magie ? |
Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Jeu 29 Juin 2023 - 13:15 Oswald n'était pas plus courageux qu'un autre. Sans Mystra, il aurait probablement fait comme les autres : Il serait resté caché derrière un bureau, à prier pour que le tireur ne vienne pas vers eux. Mais le hasard avait fait qu'il se retrouvait à aider leur invitée du jour. Cette dernière usait des mots pour le rassurer et l'encourager à continuer. Elle avait besoin de lui, et il ne devait pas flancher. Ces encouragements l'aidèrent à rester concentré. Peu à peu, c'était comme s'il était en mode automatique. Son visage virait entre le blanc et le pourpre, entre la terreur et le choc qu'il avait enfoui derrière l'obligation du devoir, et l'émotion qui ne pouvait pas sortir maintenant. S'il craquait là, il ne pourrait plus rien faire. Non, il devait rester fort. "Ah ... euh ..." Incapable de dire un seul mot sur le moment. Il suivait exactement les ordres de Lilly. Sans elle, il n'aurait su que faire. Il dépendait totalement de ses consignes. Un tissu, où trouver cela ? Il eut un moment de réflexion qui lui parut une éternité allant du désespoir total, persuadé qu'il ne parviendrait pas à apporter cela à temps, ignorant où se l'approprier, à l'illumination immédiate. Pourtant, cela ne prit qu'une seconde de doute. Il ôta sa chemise en vitesse, restant en t-shirt, et le tendit immédiatement à Mystra. Au même moment, des coups retentirent sur la porte. L'agresseur est là. Oswald relèva la tête immédiatement, surpris, sans changer de position, le bras toujours tendu pour offrir le vêtement. Son regard ne quitta plus la poignée qu'il vit bouger quelques secondes avant avec frénésie. Certains élèves eurent un cri étouffé de frayeur, tandis que d'autres leur soufflaient de se taire, d'être discret. Conseil inutile tant le tireur semblait savoir qu'il y avait du monde dans la salle de classe. Mais sous la panique et le désespoir, cela paraissait être la seule chose à faire. Le souffle de tous se bloque à chacun des coups sur la porte. Tous se demandent si elle va tenir. Leur survie en dépend. Certains pleurent, d'autres prient, certains se demandent s'il n'y a pas un autre moyen de s'en sortir alors que les derniers sont paralysés par la peur. Lilly leur ordonne d'un signe de se tasser au fond de la classe et de chercher une voie de sortie par les fenêtres. Tous obéissent sans discuter, œuvrant avec un silence et le maximum de discrétion, contrastant avec la terreur de cette situation. Mystra est leur seul espoir de survie et semble être la seule à garder la tête froide. Se retournant vers Oswald qui ignore toujours quoi faire, elle l'encourage à nouveau. Ces paroles, cela l'aide à tenir. Puis vient la question fatidique, celle que le jeune homme craignait, sans le savoir. Oui, il avait vu le visage de l'agresseur, mais immédiatement, il avait refoulé cette donnée. L'action avait pris le pas. "M...M...m..." Il prit une inspiration, conscient qu'il n'arrivera pas à dire son nom ainsi. Second essai. "Il s'appelle Matthew." Dit-il tout bas, de peur d'être entendu par le Matthew en question. Mystra lui demande alors quelles pourraient être les raisons. Sur l'instant, le cerveau d'Oswald se débranche. Difficile de lier son camarade de classe et le tireur. Les deux données semblent incohérentes. "Je sais pas ..." Fait-il tout d'abord, plus par rejet que par véritable raisonnement. Puis, il revoit des images, des souvenirs encore récents. Et cela l'effraie. "Il ... il n'est pas très populaire ... je veux dire ... certains lui mènent la vie dure." Est-ce une raison ? Oswald ne peut imaginer qu'être constamment pris pour cible peut amener un élève à craquer autant. Lui-même est sujet à de mauvais traitements et à des moqueries. Mais jamais il n'a envisagé de venir au lycée pour fusiller tout le monde. Sur l'instant, il se sent stupide d'avoir dit cela. Bien sur que ce n'est pas la raison. Matthew est juste un fou, un dégénéré qui ne veut que tuer tout le monde. "Je le connais pas." Conclut-il, comme s'il rejetait à cet instant le fait de pouvoir être lié à ce jeune homme. Ce n'est qu'une demi-vérité. Matthew n'est pas le meilleur ami d'Oswald, ni même un ami, mais ils se côtoient. Ils ont déjà discuté autour du concept de jeu de rôle ou de jeu vidéo, et ils ont des connaissances communes. Il l'a déjà vu à des fêtes, mais rien de plus. Cela ne fait pas de lui un ami, ou quelqu'un qu'il devrait connaitre, voir être responsable de ses actes. Mystra écoute, mais au final, aborde un autre sujet. Probablement voit-elle que le sujet perturbe Oswald. Pourtant, il n'y a pas le choix. La moindre information est primordiale pour éviter un bain de sang, d'un coté comme de l'autre. Elle demande alors à l'adolescent d'aider à compresser la blessure de madame Stuart. Une consigne simple. Pourtant, Oswald ne put s’empêcher de jeter un œil. C'est toujours ainsi lorsqu'on déconseille à quelqu'un de faire un geste, l'interlocuteur ne peut s’empêcher de le faire malgré tout. Ainsi, l'adolescent voit sa chemise se nimbé du sang de sa professeure. Il blanchit à vue d’œil, comme s'il était proche de la syncope. C'est à ce moment que Lilly Larson lui pose des questions, de façon à attirer son attention sur autre chose. Ses dessins ! Voilà un sujet qui le tirera de tout ça. Le regard d'Oswald se relève sur Lilly. Pourquoi diable lui parle t'elle de cela maintenant ? Et pourtant, ça marche. Un tant soit peu, il oublie que sa main compresse une blessure possiblement mortelle sur sa professeure de sciences, et que l'un de ses camarades de classe se trouve derrière la porte, prêt à les fusiller. Lilly Larson est d'un calme incroyable, comme si cette situation ne la brusquait pas une seule seconde. Elle lui parle de sa grande tante, adepte de la magie, et enfin, elle lui demande si lui, y croit. "... Qui n'y croirait pas ?" Ceux qui osent encore prétendre que la magie n'existe pas ne regardent jamais les informations, ou ce qu'il se passe dans le monde. Même si elle ne court pas les rues, il y a eu trop de témoignages pour oser prétendre le contraire. Bien sur, beaucoup le prétendent. Car la magie est un sujet effrayant, qu'il vaut mieux rapporter à la science ou à la génétique. Oswald, lui, y croyait déjà, et y croit encore plus aujourd'hui. "Je ... j'ai vu mes dessins dans un livre ... un livre qu'un monsieur m'a donné, il y a quelques jours." Deux jours à peine, pour être exact. Oswald ignore pourquoi il parle de ça, mais il suit le sillage de Lilly. Etrangement, cela l'aide à rester calme, à oublier la situation, même si cela ne dure que quelques secondes. "C'est du charabia ... je n'y comprends rien. Je cherche sur internet, mais rien du tout. Je ... je pense que ce sont des écrits magiques." Il dit la dernière phrase en baissant d'un ton, comme un murmure. Comme s'il n'y croyait pas, ou ne voulait pas que quiconque le sache. C'est trop irréel pour être vrai en quelque sorte. Mais après aujourd'hui, rien ne paraitrait trop irréel. "Je n'en ai parlé à personne." Intime t'il alors.
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Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Lun 3 Juil 2023 - 22:50 ✷ ✷ ✷ Nice to meet you J e l'écoute avec la plus grande attention même si mon regard se veut plus fuyant pour vérifier la blessure de sa professeure et m'assurer aussi que tous les élèves arrivent à s'échapper par la fenêtre. Ils y parviennent mais un par un. Cela me semble interminable. Le jeune agresseur a donc un prénom, celui de Matthew. Cela l'humanise malgré le crime horrible qu'il tente de commettre. L'irréparable n'est peut être pas commis. Sa professeure n'est que blessée et devrait tenir jusqu'à l'arrivée des secours. Je réalise qu'il doit y avoir des élèves dans d'autres classes, et donc de potentiels autres victimes que Matthew pourrait cibler. Mon regard revient se fixer sur celui d'Oswald après son étrange discours sur l'origine de ses dessins. Un inconnu qui lui a donné un livre peut être magique est une histoire qui devient intrigante. J'aimerai en apprendre beaucoup plus car ma curiosité est titillée comme ma méfiance d'ailleurs. Si les adolescents peuvent avoir beaucoup d'imagination, je crois Oswald sur paroles. Il n'a aucune raison d'inventer un truc pareil dans les circonstances actuelles. - Oswald, cette histoire de livre magique restera notre secret. Toutefois, je te suggère d'être très prudent car la magie peut s'avérer très dangereuse sans maître d'apprentissage. A la mort de ma grande tante, j'ai hérité sa demeure. En rangeant ses affaires, j'ai découvert des livres et des écrits que je pourrai qualifier de mystique. Je les ai laissés de côté car je ne me sens pas encore en mesure de m'y aventurer car ma grande tante m'a toujours mis en garde sur les dangers que la magie peut déclencher. - On en reparlera si tu veux lorsqu'on sera tous à l'abri. Je vais essayer d'occuper Matthiew. Je te confie la professeure. Matthew me rappelle à la réalité en tirant une rafale à travers la porte et le mur. J'en ai même sursauté en devenant intangible. Il est maintenant temps de passer à l'action. Sous ma forme spectrale, je traverse obstacles et porte pour me retrouver face à face avec Matthew afin de lui parler et de l'occuper. Dehors, on peut maintenant entendre les sirènes des forces de l'ordre, ambulanciers et pompiers. L'ado me cible avec son arme. Je sais qu'il ne peut rien me faire. Son regard est hagard. J'ai l'impression qu'il est sous l'emprise de la drogue. |
Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Mar 4 Juil 2023 - 12:06 Un silence se crée. Même si l'histoire d'Oswald est intriguante, elle ne parvient malheureusement pas à effacer le drame qui se déroule ici et maintenant. Pour l'adolescent, le bref échange parvint à lui faire oublier quelques secondes. Il en avait besoin, ayant le sentiment qu'il allait devenir fou à tout moment. Mais maintenant que les mots commençaient à manquer, des pensées se basculaient dans sa tête. Que devait-il faire ? Tenter de parler à Matthew ? Rester là ? S'enfuir ? Crier ? Pleurer ? Aurait-il dû parler à Matthew, aller le voir ? Peut-être alors que rien de tout cela ne serait arrivé ? L'enchainement de pensées se bousculaient, jusqu'à ce que Lilly ne reprenne la parole à nouveau. Oswald redressa sa tête, visiblement perturbé. Elle le conseillait sur la magie, et sur l'importance d'agir avec la plus grande prudence. "Ou...oui." Fit-il, plus en mode automatique qu'autre chose. Son attention était ailleurs. Toute son histoire autour de ce livre n'était plus suffisante pour l'aider à s'échapper à la tension qui régnait en ce moment. Il ne changeait pas de position, continuant de presser la blessure de madame Stuart. Là aussi, il était en mode automatique. Lilly Larson tenta de le rassurer, continuant sur sa lancée, lorsqu'une nouvelle rafale de tirs balaya tout le travail mis en œuvre pour calmer le jeu. Oswald laissa échapper un petit cri mêlé d'un sanglot étouffé, il s'était abaissé encore plus, cherchant à se protéger un tant soit peu. Il faillit relâcher la blessure, mais il n'en fit rien. Il appuya d'autant plus pour être certain de ne pas faire d'erreur. Alors qu'Oswald se redressa, il remarqua que Mystra était partie. Avait-elle fui ? Ce fut sa première pensée, immédiatement réfutée par un "non !". Le garçon regarda à gauche et à droite, comme pour la chercher du regard, avec un certain désespoir. Il était seul à présent, avec madame Stuart. Les autres élèves avaient réussi à quitter la salle, et à présent, il était là, à continuer de sauver la vie de sa professeur de sciences. Combien de temps devait-il rester ainsi ? Mystra reviendrait-elle pour lui dire quoi faire ? "Ca ... ça va aller madame ... ça va aller." Fit-il à madame Stuart, qui était à présent la seule personne encore présente à pouvoir l'entendre. Mais l'entendait-elle seulement ? Ces mots, il ne pouvait les cacher, c'était à lui qu'il les disait en vérité. Personne n'était là pour le rassurer à présent, il ne pouvait compter que sur lui-même. |
Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Dim 9 Juil 2023 - 19:43 ✷ ✷ ✷ Nice to meet you J e ressens des picotements chauds dans la nuque. La dernière fois que j'ai ressenti cela c'était à l'enterrement de ma grande tante, comme si je ressentais une présence invisible. C'est assez désagréable. Et tout me laisse à croire que c'est lié à ce jeune homme qui se tient devant moi, menaçant avec son arme. Quoique pas totalement. Il y a quelque chose qui cloche même si je n'arrive pas encore à mettre le doigt dessus. C'est son regard qui est étrange à la fois vide et haineux. Une rafale de son arme me traverse de toute part. Sans ma forme spectrale, je serai probablement criblée de balles et morte. Il a vraiment voulu me tuer. C'est terrifiant de découvrir qu'un adolescent soit capable d'un tel méfait comme s'il avait perdu toute humanité. Son visage se met à se déformer par une rage de frustration liée à son échec. Il fonce sur moi, jetant en même temps son arme par terre comme s'il s'en moquait. Mes picotements se font bien plus intenses. J'ai un très mauvais pressentiment et à raison...A ma grande surprise, il arrive à me saisir le bras ignorant totalement mon pouvoir. Je pousse un cri sous l'effet de la surprise. Une force mystérieuse et spirituelle tente de prendre le contrôle de mes pensées. C'est un esprit mauvais, très mauvais... L'adolescent s'est écroulé comme si toutes ses forces venaient de l'abandonner. Moi je lutte contre ce Mal. C'est étrange. Je n'ai pas l'impression d'être la seule à mener ce combat. Un oiseau de feu, je le vois. Son énergie incroyable a chassé l'esprit qui a tenté de me posséder. Les picotements ont cessé. Je m'agenouille au sol, tremblotante et épuisée. Je n'ai rien compris à ce qu'il s'est passé. Tout a été vécu dans ma tête. Mon regard fixe l'ado à terre. Sa poitrine se soulève par sa respiration, preuve qu'il est vivant. Ses yeux sont fermés comme s'il dormait. C'est fini. A peine deux trois minutes plus tard, les forces de l'ordre envahissent l'établissement et sécurisent les lieux. Je retrouve Oswald au pied d'une ambulance. - ça va ? grâce à toi, ton professeur va s'en sortir. C'est la seule victime recensée. Même Mattiew a pu être arrêté sans être blessé. C'est bizarre car j'ai l'impression qu'il a agi sous l'emprise de quelqu'un ou d'un esprit...Tu veux que j'appelle tes parents ?
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Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Lun 10 Juil 2023 - 11:54 Un silence de mort, le temps de quelques instants. Un temps qui semblait s'être stoppé, ou était devenu incroyablement lent. Pourtant cela ne dura que quelques secondes, la tension les rendant de plus en plus insupportables. Puis soudain, comme un coup donné pour relancer la trame temporelle, une nouvelle rafale de balles résonna dans le couloir, juste derrière la porte. Oswald sursauta, se recroquevillant sur lui-même à nouveau et cessa de bouger. C'en était trop. La pression était trop forte. Ces silences insupportables suivis de ces rafales assourdissantes. Ce qui se passait aujourd'hui, c'était la réalisation de son pire cauchemar. Toutes ces années à vérifier, à chaque recoin, qu'aucun danger ne se tramait. Combien de fois avait-il réussi des moqueries à ce sujet. Et pourtant, aujourd'hui, c'était la confirmation de ses peurs. Le danger se tramait bien quelque part, attendant le jour où tous auraient leur défense baissée pour frapper. Un cri, celui de Mystra. Rien d'étonnant au final. Cette journée était celle du cauchemar, et dans un cauchemar, tout ne pouvait qu'aller mal. Bien sur que la super-héroïne ne parviendrait pas à les sauver. Oswald ne bougea pas, mais tourna la tête en direction de la porte, la figure décomposée par la peur et le désespoir. Il ne cessa pas d'appuyer sur la blessure de sa professeur, ignorant même si cela servait encore à grand chose. Si Lilly Larsen y était passée, il serait alors l'un des prochains. Il renifla, se rendant compte qu'il ne pouvait empêcher ses larmes de couler à présent. La tension avait dépassé le point où il pouvait encore contrôler ces émotions. Son corps avait besoin de se déverser d'une manière ou d'une autre. Des sons se font entendre mais impossible de savoir ce qu'il se passe. Quelque chose semble être tombé au sol, ou quelqu'un. Le silence à nouveau, et il est insupportable. Devoir attendre encore, jusqu'au prochain coup, Oswald ne le peut plus. Alors, il ouvra la bouche : "M... M ... Mystra ? ..." Aucune réponse sur l'instant. Il faut dire que sa voix était presque restée coincée au fond de sa gorge, craignant de se faire entendre, craignant que ce ne soit pas Mystra qui réponde. "... M ... madame Larson ?" Deuxième tentative, sans réponse. Il ignore comment l'appeler après tout. Lilly Larsen s'était présentée en temps que telle, mais avait dû revêtir son autre identité suite aux évènements. Enfin, Oswald, prononce un autre nom ... conscient que si ce n'est pas Lilly qui répond, ce sera la personne qui se trouvait en face d'elle : "M...M...Matthew ?" Il fut encore plus difficile de prononcer ce prénom, dans ces circonstances. Il avait beau savoir qui il était, l'idée de lui parler, d'humaniser suffisamment pour parler au tireur était une épreuve. Cela paraissait toujours inconcevable, voir totalement absurde de parler à ce camarade de classe, comme s'il le connaissait. Car il le connaissait. Mais jamais Oswald n'aurait cru lui parler dans ces circonstances. C'était détestable. Il se détestait. Car lui parler comme à un camarade de classe, comme il l'avait toujours fait, c'était comme humaniser ce monstre derrière la porte. Comme si, en quelque sorte, il tolérait ce qu'il avait fait, suffisamment pour pouvoir encore le nommer par son identité. Mais il ne reçut aucune réponse. Le silence s'instaura à nouveau, comme si le Néant s'était emparé du lycée et avait commencé à en aspirer tous les sons. Le bruit d'abord, puis les gens suivraient. L'imagination d'Oswald s'emportait. Il restait là, immobile, ne sachant plus que faire, n'attendant qu'une simple réponse, un simple signe qui lui permettait de savoir quoi faire, qui permettrait au temps de se remettre en marche. Puis la porte s'ouvrit, et au même moment, des individus armés pénétrèrent dans la salle de classe par les fenêtres. Oswald se tourna vers eux, un peu déphasé, ne comprenant plus trop ce qu'il se passait. Quelques secondes après, un homme lui intimait, d'une manière catégorique, de se reculer et de laisser les professionnels de santé s'occuper de la victime. L'adolescent fut pris en charge, accompagné vers la fenêtre où il put enfin sortir, à son tour, les épaules déjà recouvertes d'une couverture de survie. Plusieurs camions et voitures de police se trouvaient dans la cour devant l'école, en contre-bas. Il y avait aussi des ambulances. Oswald marchait dans la pelouse qui se trouvait en contre-bas de la salle de classe. L'air lui piqua la peau. Il regardait autour de lui, ne parvenant pas encore à comprendre tout ce qu'il se passait. Il voyait l'un des arbres et ses feuilles qui bruissaient dans le vent. Un autre regard lui fit apercevoir ses camarades de classe, regroupés, choqués. Certains le dévisageaient, les yeux en larmes, ou parfois figés, trop secoués pour savoir quelle émotion ressentir. Il sentit quelque chose rugir au fond de son estomac, et remonter jusque sa gorge. Il se tourna et déglutit, déversant vomi et bile dans l'herbe. "... D... désolé." Fit-il, gêné. Il trouvait cela dégoutant, et il se sentit honteux. Mais l'officier qui l'accompagnait le rassura. Au contraire, c'était bon signe. Oswald commençait enfin à réaliser ce qu'il se passait, et son corps réagissait enfin. Les premiers signes d'un long processus pour traverser le contrecoup de cette épreuve. On le fit savoir derrière un camion. On lui demanda s'il allait bien, s'il était blessé. Non, il ne l'était pas. Puis vinrent les premières questions, s'il pouvait leur dire ce qu'il s'était passé, s'il connaissait le tireur. Oswald aperçut au loin des journalistes, filmant et prenant des photos de tout ce qu'ils purent attraper. Le garçon détourna le regard, refusant de les voir, de les intégrer à cette journée. Il eut l'affreuse sensation d'être une bête de foire à cet instant. Il refusa de parler, ne sachant même pas par où commencer. Les forces de l'ordre lui laissèrent le temps de se retrouver, d'amortir le choc. Le temps sembla s'arrêter à nouveau. La seule différence étant que la tension avait disparu. Cette fois, c'en était presque confortable. Rester ainsi, une tasse de tisane à la main, sans réfléchir, laissant l'esprit sous silence, les pensées incapables de fuser dans l'esprit, car ne sachant même pas comment interpréter ce qu'il s'était passé. C'était reposant, car bien plus confortable que de devoir se confronter à la suite. Ce fut Mystra qui tira Oswald de cet état de phase. Il ne la vit même pas s'approcher. Il aurait pu jurer qu'elle était devenue invisible et était apparue à la dernière minute. Pourtant, elle s'était approchée en arrivant droit devant lui, bien en vue. Elle lui demanda comme il allait. Il la dévisagea, ne sachant même pas quoi dire. Il n'était pas blessé, donc il allait bien ? Pourtant, il fut incapable de prononcer ces mots. Lui même ignorait comment il allait. Elle lui fit savoir que grâce à lui, Madame Stuart allait survivre. Il eut une grande respiration, comme un poids qu'on venait de lui soulever de l'estomac. Ses yeux perlèrent à nouveau et des larmes coulèrent nerveusement, sans bruit, sans chouiner. Des larmes de soulagement. Le tireur avait été arrêté sans être blessé apparemment. Etait-ce bien ? Etait-ce mal ? Aurait-il dû être neutralisé ? Ou était-ce finalement une chance que cette journée se finisse sans décès. Mystra était elle, intrigué par le comportement de Matthew. Elle avait l'intuition qu'il n'avait pas agi de lui-même, qu'il avait été sous emprise. La prise d'Oswald se resserra autour de sa tasse. Son air se renfrogna, à demi-figé par une colère sourde. Il n'était pas prêt à entendre une quelconque excuse, aussi bonne soit-il. Il détestait, non, il haïssait Matthew à ce moment, pour ce qu'il avait fait. "C... C'est juste un fou, juste un taré ... On s'en fout ... qu'il ait été sous influence, manipulé ... il ... il est entré dans le lycée et a tiré sur des gens ... sur Madame Stuart !" Il réalisait, les mots sortaient et il ne pleurait plus. Ses mots semblaient s'ajuster au fur et à mesure, sans savoir par quel bout prendre le problème. Et la colère était présente, celle qui accompagnait le choc, une incompréhension telle qu'il était impossible de raisonner à ce moment avec Oswald. Matthew personnifiait une forme de démon à cet instant, il était la figure qui avait provoqué la situation. C'était le plus facile à comprendre, à raisonner. C'était ainsi qu'il était possible de comprendre pourquoi, à cet instant, lui et ses camarades de classe avaient été évacué de la sorte. Commencer à intégrer des manipulateurs d'esprits, ou quoi que ce soit, c'était à cet instant trop difficile à intégrer dans l'équation. Lilly lui demanda si Oswald voulait qu'on appelle ses parents. Il se calma enfin, regardant sur le coté, en direction des inspecteurs : "... ils ... ils ont déjà appelés mes parents ... je crois." Il n'en était pas sur. On lui avait parlé, mais il avait oublié les trois quarts. Tout avait paru si banal à ce moment, lorsqu'il avait rejoint l'ambulance. Mais il lui semblait qu'à un moment, cette question lui avait été posé. Son identité. Et un homme lui avait fait savoir que ses parents allaient être appelés. Oswald essuya son visage de sa main, couverte de rouge, le sang séché de sa professeure. Il resta silencieux un moment, ignorant quoi dire, quoi demander. A croire que la prochaine question déciderait de comment sa vie allait se poursuivre. Puis, parce qu'il avait besoin de savoir, il demanda : "Q... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? A ce moment ... dans le couloir ?" Lilly n'aurait pas grand temps pour expliquer. Bientôt, la police et les infirmiers évacueraient les élèves. Hrp : Si tu es d'accord avec ça je te propose qu'après ton prochain RP, nous fassions une conclusion, quitte à reprendre à un autre moment. Notamment du fait que vu la situation, Oswald ne sera plus en état de mener une conversation réellement sensée. |
Lilly Larson Mystra - Gardienne Âge : 25 ans Métier : Doctorante à l'université de Talos Pouvoirs et capacités : *** ※ Capacités : intelligence supérieure ※ Mutations : forme spectrale, indépendance respiratoire, vol spectral, protection spectrale contre les énergies (électrique et thermique) ※ Sorts gardiens: Sigil du Phoenix (Gardien de l'esprit) ※ Medium spirituel : sixième sens Célébrité : Blanca Padilla Crédit : Moi-même Messages : 63 | Dim 23 Juil 2023 - 21:45 ✷ ✷ ✷ Nice to meet you C 'est un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de blessés. Je ne sais pas quel dieu il faut remercier pour cela mais c'est un vrai soulagement. Cela aurait pu se terminer en carnage. Oswald a l'air d'avoir du mal à aligner trois mots. Je comprends. Il est secoué. Qui ne le serait pas après avoir vécu un truc pareil, en plus à son âge. En plus, il s'est montré des plus héroïques en sauvant sa professeure au si près du danger. D'un coup d'œil à l'arrière de mon épaule, j'aperçois les journalistes et leur caméra qui commencent à s'approcher comme des abeilles autour du miel. Cela me crispe. Il y a trop de monde. Heureusement que la police les repousse mais par expérience je ne sais que cela ne va tenir longtemps. J'ai envie de m'éclipser. Mais Oswald m'a posé une question. Je lui dois bien une réponse, non ? C'est le minimum syndical que je lui dois après ce qu'il vient de faire. - ce qu'il s'est passé dans le couloir...Matthew m'a tiré dessus sans me toucher car je ne peux l'être sous ma forme intangible. Après il a foncé sur moi et c'est là que j'ai senti qu'un...esprit maléfique a essayé de me posséder, relâchant ainsi le corps de Matthew qu'il contrôlait. Cette force spirituelle a échoué et s'en est allée. Je suis ainsi convaincue que Matthew n'était pas maître de ses actes. Oui j'en suis sûre. Maintenant cela appelle plein de questions. Que faisait cet esprit dans cette école ? Qui est t-il ? Pourquoi Matthew ? Hasard ou choix délibéré ? - Mais bon tu devrais te reposer maintenant. Tu sais que tu risques de devenir une mascotte à l'école en ayant sauvé ta prof. Je te propose de te revoir prochainement pour parler de notre petit secret si tu veux bien. Je te ferai signe car en ce moment j'ai un emploi du temps de ministre avec un doctorat à terminer. En attendant, tu pourras bien sûr me contacter sur ce numéro de portable si tu as besoin de te confier. Un pompier vient d'avoir le malheur de me toucher l'épaule, provoquant chez moi une sensation désagréable. Il me fait signe que je dois rejoindre la police pour faire mon témoignage. Je file en laissant ma carte de visite à Oswald et en lui adressant un dernier sourire.
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Oswald Foster Aucun surnom actuellement. Âge : 14 1/2 Métier : Lycéen Pouvoirs et capacités : Grimoire d'invocation : à développer. Liens : Aucun actuellement Célébrité : Devin Druid Crédit : Google Image Messages : 30 | Mer 26 Juil 2023 - 19:25 Lilly avait visé juste. Oswald était devenu la mascotte du lycée Roger Williams. Combien d'élèves étaient venus le voir avant, ou après les cours, pour venir lui poser des questions sur l'attaque. Ce qu'il avait ressenti. Ce que lui avait dit Mystra. Si Mystra avait utilisé ses pouvoirs devant lui. S'il avait eu peur. S'il savait que Matthew préparait une fusillade. S'ils étaient proches. Ce que cela faisait d'avoir été choisi par Mystra pour lui venir en aide. S'il allait continuer de travailler avec elle. S'il l'avait revu. Il y avait toujours un ou une curieuse pour revenir vers lui. C'était étrange, lui qui avait toujours été invisible aux yeux de beaucoup, ou été le fruit d'un amusement collectif, voilà qu'il se retrouvait sous les feux des projecteurs. Même le directeur, durant une allocution, avait félicité Oswald pour son courage et dans le soutien qu'il avait apporté à Mystra. Une publicité que le garçon se serait bien passé. Certes, il essayait de répondre le plus honnêtement possible, mais souvent par des monosyllabes, ou des "Je sais pas", "Oui", "Non". Le plus souvent, cela l’embarrassait, même pire, l'oppressait. Il avait l'impression que beaucoup avait oublié que madame Stuart avait failli mourir dans cette histoire. Même après la courte fermeture du lycée suite à l'attaque, leur professeur était toujours à l'hôpital. Et il y avait également le cas de Matthew. Peu avant de partir, Mystra lui avait confié que le garçon n'était pas responsable de ses actes, qu'il avait été victime d'une possession, d'un esprit maléfique. Or, aucune information avait circulé à ce propos dans le lycée. La version officielle était que toute cette histoire était du fait d'un adolescent "inadapté" et "déséquilibré" qui "recevrait les soins appropriés". Cela signifiait : un envoi dans un institut psychiatrique dont il n'était pas certain de pouvoir ressortir un jour. Oswald avait même fini par être convoqué par le directeur afin qu'il garde pour lui ses théories fumeuses sur un soit disant esprit maléfique. "Nous vous sommes reconnaissants monsieur Foster, mais allons bon, un "esprit maléfique" ? Nous savons que vous et Matthew étiez proches et vous souhaitez lui trouver des circonstances atténuantes ... j'imagine que cela a dût être un choc pour vous. Mais il est temps que vous acceptiez la vérité. Matthew est venu avec une arme à feu dans l'intention de tuer à vue. Si Mystra n'avait pas été là, peut-être ne seriez-vous pas en face de moi aujourd'hui. Ainsi, je vous demande d'arrêter d'effrayer vos camarades avec des théories de possession malveillantes. Dans le cas contraire, il me faudra vous demander de prendre un repos hors de ces murs. J'imagine combien il doit être difficile pour vous d'être revenu dans votre salle de classe." Oswald en était écoeuré. Il n'avait rien eu le droit de dire, le directeur l'ayant écrasé sous sa compassion fausse, et ses menaces condescendantes. L'adolescent avait essayé de placer un "Ce n'est pas moi qui le dit, mais Mystra." Mais le directeur avait fini par ajouter : "Allons, allons ... ces héros ont besoin de voir plus loin que la vérité. Ils en ont tellement vu qu'ils imaginent toujours que la cause est plus compliquée alors que l'explication est toute simple. Mauvaise éducation, inadaptation à la vie scolaire, et tendances autodestructrices. Voilà tout ce qui explique le comportement de Matthew." Une version qu'il avait également tenu devant les journalistes. Il avait clamé qu'il était hors de question de traumatiser les élèves de son établissement avec des "histoire d'hocus pocus" et qu'il veillerait surtout à ce que chaque étudiant bénéficie d'un véritable suivi psychologique et d'un véritable soutien de la part du personnel. Ils se relèveraient plus fort de cette épreuve. Tout pour ses élèves ... mais en vérité, c'était la réputation de l'établissement qu'il fallait préserver. Cela serait mauvais si les parents d'élèves commençaient à croire que n'importe qui pouvait être possédé comme l'avait été Matthew. Rien ne prouvait que Mystra avait vu juste, ce n'était qu'une "théorie". Hors de question de risquer la stabilité du lycée tant qu'il n'aurait pas une preuve tangible. La seule bonne chose qui ressortit de tout cela fut le soutien psychologique. Tous les élèves, mais surtout ceux de la classe d'Oswald avaient été bouleversé par cette histoire. Une fusillade dans une école, c'était un véritable traumatisme. Pour Oswald, c'était la confirmation de tous ses doutes : la mort pouvait se pointer à chaque instant et il ne fallait jamais relâcher sa garde. Depuis l'accident et son retour au lycée, le jeune homme ne cessait d'être aux aguets, toujours prêt, et toujours méfiant. Le psychologue l'aidait à traverser cette épreuve. Cela prendrait du temps, mais l'objectif était d'aider l'adolescent à revenir étudier de manière sereine. Hrp : Ce Rp était sensé répondre au nouveau que tu viens d'ouvrir, mais je le trouvais plus approprié pour réellement conclure cet épisode. Un autre RP bientôt pour te répondre . |
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